Z. 3401-3406
Wien, den 20. Juli 1914
An:
Graf Szögyény, Berlin, Zahl 3401,
Herr von Mérey, Rom, Zahl 3402,
Graf Szécsen, Paris, Zahl 3403,
Graf Mensdorff, London, Zahl 3404,
Graf Szápáry, St. Petersburg, Zahl 3405,
Markgraf Pallvaicini, Konstantinopel, Zahl 3406,
Le Gouvernement I. et R. s'est vu obligé d'adresser jeudi le 23 de ce mois, par l;entremise du Ministre I. et R. à Belgrade, la Note suivate au Gouvernement Royal de Serbie:
«Le 31 mars . . . »
Folgt der Text von Nr. 27 bis: ». . . . . . annexée à cette Note.«
J'ai l;honneur d'inviter Votre Excellence de vouloir porter le contenu de cette Note à la connaissance du Gouvernement auprès duquel Vous êtes accrédité, en accompagnant cette communication du commentaire que voici:
Le 31 mars 1909 le Gouvernement Royal Serbe a adressé à l'Autriche-Hongrie la déclaration dont le texte est reproduit cidessus.
Le lendemain même de cette déclaration la Serbie s'est engagée dans une politique tendant à inspirer des idées subversives aux ressortissants serbes de la Monarchie austrohongroise et à préparer ainsi la séparation des territoires austro-hongrois, limitrophes à la Serbie.
La Serbe devint le foyer d'une agitation criminelle.
Des sociétés et affiliations ne tardèrent pas à se former qui, soit ouvertement, soit clandestinement, étaient destinés à créer des désordres sur le territoire austro-hongrois. Ces sociétés et affiliations comptent parmi leurs membres des généraux et des diplomates, des fonctionnaires d'Etat et des juges, bref les sommités du monde officiel et inofficiel du Royaume.
Le journalisme serbe est presque entièrement au service de cette propagande, dirigée contre l'Autriche-Hongrie, et pas un jour ne passe sans que les organes de la presse serbe n'excitent leurs lecteurs à la haine et au mépris de la Monarchie voisine ou à des attentats dirigés plus ou moins ouvertement contre sa sûreté et son intégrité.
Un grand nombre d'agents est appelé à soutenir par tous les moyens l'agitation contre l'Austriche-Hongrie et à corrompre dans les provinces limitrophes la jeunesse de ces pays.
L'e sprit conspirateur des politiciens serbes , esprit dont les annales du Royaume portent les sanglants empreintes, a subi une recrudescence depuis la dernière crise balcanique; des individus ayant fait partie des bandes jusque là occupées en Macédoine, sont venus se mettre à la disposition de la propagande terroriste contre l'Austriche-Hongrie.
En présence de ces agisséments auxquels l'Autriche-Hongrie est exposée depuis des annces, le Gouvernement de la Serbie n'a pas cru devoir prendre la moindre mesure. C'est ainsi que le Gouvernement Serbe a manqué au devoir que lui imposait la déclaration solennelle du 31 mars 1909, et c'est ainsi qu'il s'est mis en contradiction avec la volonté de l'Europe et avec l'engagement qu'il avait pris vis-à-vis de l'Autriche-Hongrie.
La longanimité du Gouvernement I. et R. à l'égard de l'attitude provocatrice de la Serbie, était inspirée du désintéressement territorial de la Monarchie austro-hongroise et de l'espoir que le Gouvernement Serbe finirait tout de même par apprécier à sa juste valeur l'amitié de l'Autriche-Hongrie. En observant une attitude bienveillante pour les intérêts politiques de la Serbie, le Gouvernement. I. et R. espérait que le Royaume se déciderait finalement à suivre de son côté une ligne de conduite analogue. L'Autriche-Hongrie s'attendait surtout à une pareille évolution dans les idées politiques en Serbie, lorsque, après les événements de l'année 1912, le Gouvernement I. et R. rendit possible par une attitude désintéressée et sans rancune l'agrandissement si considérable de la Serbie.
Cette bienveillance manifestée par l'Autriche-Hongrie à l'égard de l'Etat voisin n'a cependant aucunement modifié les procédés du Royaume qui a continué à tolérer sur son territoire une propagande, dont les funestes conséquences se sont manifestées au monde entier le 28 dr., jour, où 1'héritier présomptif de la Monarchie et son illustre épouse devinrent les victimes d'un complot tramé à Belgrade.
En présence de cet état de choses le Gouvernement I. et R. a du se décider à entreprendre de nouvelles et pressantes démarches à Belgrade afin d'amener le Gouvernement Serbe à arreter le mouvement incendiaire menacant la sùreté et l'intégrité de la Monarchie austro-hongroise.
Le Gouvernement I. et R. est persuadé qu'en entreprenant cette demarche, il se trouve en plein accord avec les sentiments de toutes les nations civilisées qui ne sauraient admettre que le régicide devînt une arme dont on puisse se servir impunément dans la lutte politique, et que la paix européenne fût continuellement troublée par les agissements partant de Belgrade.
C'est à l'appui de ce qui précède que le Gouvernement 1. et R. tient à la disposition du Gouvernement . . . . . . . . . . . un dossier élucidant les menées serbes et les rapports existant entre ces menées et le meurtre du 28 juin.
Une communication identique est adressée aux Représentants Impériaux et Royaux auprès
des autres Puissances Signataires.
Vienne, le 24 juillet 1914(2).
Übersetzung
Die k. u. k. Regierung hat sich in die Notwendigkeit versetzt gesehen, durch die Vermittlung des k. u. k. Gesandten in Belgrad am Donnerstag, den 23. d. M. folgende Note an die königlich serbische Regierung zu richten:
»Am 31. März .... « folgt der Text von Nr. 27 (Übersetzung) bis: ».... ist dieser Note beigeschlossen.«
Ich habe die Ehre, Euer Exzellenz einzuladen, den Inhalt dieser Note zur Kenntnis der Regierung zu bringen, bei welcher Sie akkreditiert sind, und dieser Mitteilung folgenden Kommentar beizufügen:
Am 31. März 1909 hat die königlich serbische Regierung Österreich-Ungarn gegenüber die Erklärung abgegeben, deren Text oben wiedergegeben ist.
Aber schon vom nächsten Tage an hat sich Serbien in eine Politik eingelassen, die den Zweck verfolgte, subversive Ideen unter den Staatsangehörigen der österreichisch-ungarischen Monarchie serbischer Nationalität wachzurufen und auf diese Weise die Losreißung der an Serbien grenzenden österreichisch-ungarischen Gebiete vorzubereiten.
Serbien ward der Herd einer verbrecherischen Wühlarbeit.
Bald bildeten sich Gesellschaften und Zweigvereine, welche teils offenkundig, teils im geheimen bestimmt waren, Unruhen auf dem österreichisch-ungarischen Territorium hervorzurufen. Diese Gesellschaften und Zweigvereine zählen zu ihren Mitgliedern Generäle Diplomaten, Staatsbeamte und Richter, kurz die Spitzen der offiziellen und nicht offiziellen Welt des Königreiches.
Die serbische Journalistik steht beinahe vollständig im Dienste dieser Propaganda, die gegen Österreich-Ungarn gerichtet ist und kein Tag vergeht, ohne daß die serbischen Preßorgane ihre Leser zum Hasse und zur Verachtung der Nachbarmonarchie oder zu Attentaten aufhetzen, die mehr oder weniger offen gegen ihre Sicherheit und Integrität gerichtet sind.
Eine große Anzahl von Agenten hat die Aufgabe, mit allen Mitteln die Agitation gegen Österreich-Ungarn aufrecht zu erhalten und in den Grenzgebieten die Jugend dieser Länder zu verführen.
Der Geist der Verschwörung, der den serbischen Politikern eigen ist, und dessen blutige Spuren die Annalen des Königreiches aufweisen hat seit der letzten Balkankrise eine neue Belebung erfahren, Individuen, welche den Banden angehörten, die bisher in Mazedonien beschäftigt waren, haben sich der terroristischen Propaganda gegen Österreich-Ungarn zur Verfügung gestellt.
Angesichts dieser Treibereien, denen Österreich-Ungarn seit Jahren ausgesetzt ist, hat die serbische Regierung nicht die geringste Maßnahme treffen zu sollen geglaubt. Hierdurch hat sie die Pflicht verletzt, die ihr die feierliche Erklärung vom 31. März 1909 auferlegte, und sich zu dem Willen Europas und zu der Verpflichtung, die sie Östererich-Ungarn gegenüber auf sich genommen hatte, in Widerspruch gesetzt.
Die Langmut der k. u. k. Regierung der provozierenden Haltung Serbiens gegenüber war von der territorialen Uneigennützigkeit der österreichisch-ungarischen Monarchie und von der Hoffnung eingegeben, daß die serbische Regierung schließlich doch den Wert der Freundschaft Österreich-Ungarns richtig einschätzen werde. Indem die k. u. k. Regierung eine wohlwollende Haltung den politischen Interessen Serbiens gegenüber beobachtete, gab sie sich der Hoffnung hin, daß sich das Königreich am Ende entschließen werde, auch seinerseits eine analoge Haltung einzunehmen. Österreich-Ungarn erwartete vor allem eine solche Evolution in den politischen Ideen Serbiens, als die Monarchie nach den Ereignissen des Jahres 1912 durch ihre uneigennützige Haltung und ohne Groll die so bedeutende Vergrößerung Serbiens ermöglichte.
Dieses dem Nachbarstaate bewiesene Wohlwollen ÖsterreichUngarns hat jedoch in keiner Weise das Verhalten des Königreiches modifiziert, welches fortfuhr, eine Propaganda auf seinem Gebiete zu dulden, deren unheilvolle Folgen sich am 28. Juni d. J. der ganzen Welt kundgetan haben, an dem Tage, an welchem der Thronfolger der Monarchie und seine erhabene Gemahlin die Opfer eines in Belgrad vorbereiteten Komplottes wurden.
Angesichts dieser Sachlage hat sich die k. u. k. Regierung entschließen müssen, neue und dringende Schritte in Belgrad zu unternehmen, um die serbische Regierung zu veranlassen, die brandstiftende Bewegung zum Stillstand zu bringen, welche die Sicherheit und die Integrität der österreichisch-ungarischen Monarchie bedrohte.
Die k. u. k. Regierung ist überzeugt, daß sie, indem sie diesen Schritt unternimmt, sich in vollem Einklange mit den Empfindungen aller zivilisierten Nationen befindet, die es nicht zulassen könnten, daß der Fürstenmord eine Waffe werde, deren man sich im politischen Kampfe straflos bedienen bedarf, und daß der europäische Friede unaufhörlich durch die von Belgrad ausgehenden Umtriebe gestört werde.
Zur Unterstützung der vorstehenden Aufführungen hält die k. u. k. Regierung zur Verfügung der Regierung . . . . eine Sammlung von Beweisstücken, welche die serbischen Umtriebe und die Beziehungen veranschaulichen, welche zwischen diesen Umtrieben und der Mordtat vom 28. Juni bestehen.
Eine identische Mitteilung ergeht an die k. u. k. Vertreter bei den anderen Signatarmächten.
Sie sind ermächtigt, eine Abschrift dieser Weisung dem Herrn Minister des Äußern zu
hinterlassen.
Wien, den 24. Juli 1914.
1. Vgl. die Fassung im Österreichisch-ungarischen Rotbuch Nr. 8 (mit der Datierung: 22 Juli 1914).
2. Dies Datum stellt die für den Tag der Überreichung bestimmte Vordatierung dar.